Rachat des Casinos par les Mousquetaires et Auchan
Rachat des Casinos par les Mousquetaires et Auchan
Conformément aux Lignes directrices de l’Autorité relatives au contrôle des concentrations, cette dérogation peut être sollicitée simultanément au dépôt du dossier de notification ou au cours de la procédure, par une demande écrite motivée précisant le contexte de l’opération, les procédures en cours, et leur calendrier. Les trois géants de la distribution ont notifié à l’Autorité de la concurrence des projets d’acquisition de magasins de distribution au détail actuellement exploités par le Groupe Casino. Si les négociations portaient sur 313 magasins, ce sont finalement 288 magasins qui passent sous pavillon Auchan et Intermarché. Michel-Edouard Leclerc en a d’ailleurs profité pour indiquer ce qui avait provoqué la chute de Casino selon lui. Les syndicats craignent désormais une vente à la découpe qui laisseraient bon nombre de futurs ex-Casino sur le carreau.
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- Sans cela, l’autorité chargée du contrôle des concentrations craignait un « appauvrissement de la diversité de l’offre, de la qualité du service ou une augmentation des prix au détriment des consommateurs » dans ces zones de chalandise.
- Une dérogation peut être accordée notamment dans le cas où l’entreprise acquise rencontre des difficultés, par exemple financières, importantes qui mettent en péril sa viabilité, comme c’était le cas en l’espèce.
- L’Autorité poursuit son analyse de la reprise de magasins anciennement sous enseigne Casino par les groupes Intermarché, Carrefour et Auchan.
- Le groupe Casino, en grande difficulté financière, prévoit de vendre 313 magasins, soit « la quasi-totalité du périmètre des hypers et supermarchés », à ses concurrents Intermarché et Auchan, une opération redoutée par ses salariés et qui pourrait redessiner en profondeur le paysage de la grande distribution en France.
- Le Franprix d’avant était en fin de vie, c’était beaucoup trop cher », se souvient Alexandre, 39 ans.
Il est plus difficile qu’auparavant de construire de nouveaux supermarchés, et l’acquisition de nouveaux points de vente est alors le principal moyen pour un distributeur de gonfler ses parts de marché et donc d’améliorer son rapport de force avec ses fournisseurs agro-industriels. Il a évoqué, pour «certains points de vente qui pouvaient peut-être faire peur» au vu de leurs performances économiques, un pacte d’associés dans lequel deux, trois ou quatre patrons adhérents du groupement pouvaient s’associer pour les reprendre, mutualisant ainsi les frais et les risques. Parallèlement, des accords ont été signés avec les organisations syndicales dans les sociétés du groupe concernées par le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) et ont été validés par l’administration. Le déploiement des PSE ainsi débuté dans la plupart des entités concernées avec, notamment, les phases de départs volontaires et de reclassement interne.
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Le patron du groupe Les Mousquetaires avait déclaré vivre un moment mémorable lors d’un point de presse au mois de moi. Pour Thierry Cotillard, le rachat de ses magasins va permettre au groupe de franchir un nouveau pallier dans le secteur de la distribution en France. À titre de rappel, le groupe occupe la troisième position sur le marché derrière Carrefour et Leclerc. « Nous voulons atteindre 20% de part de marché à horizon 2027 », précise le patron. De même, la cession de 121 magasins à Intermarché, Carrefour et Auchan, a déjà fait disparaître plusieurs du lot. Le rachat de plusieurs centaines de super et hypermarchés Casino par les Mousquetaires/Intermarché marque «la victoire du modèle d’indépendants» sur les groupes de distribution centralisés, a estimé le patron des Mousquetaires Thierry Cotillard lors d’un point presse mardi.
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L’opération, annoncée l’an dernier, a d’ores et déjà été réalisée en septembre, Intermarché ayant pu obtenir une dérogation pour lancer la transaction sans attendre l’avis de l’Autorité de la concurrence. La date butoir de l’offre déposée par Niel, Pigasse et Zouari était initialement fixée au 7 juillet. Mais elle a été prolongée jusqu’au 10 juillet pour correspondre à celle du duo Kretinsky et Ladreit de Lacharrière. Casino espère « finaliser un accord de principe sur les termes de la restructuration financière d’ici le 27 juillet ». Le groupe affiche une dette colossale de 6,4 milliards d’euros et celle de sa maison mère, Rallye, s’élève à 3 milliards environ. Raison pour laquelle Casino est entré fin mai en procédure de renégociation chicke. cross de sa dette.
Casino : deux vagues de cessions finalisées
Un plan de sauvegarde est à l’étude pour éviter que la chaine de supermarchés se retrouve « dans une situation économique catastrophique », comme l’avait rappelé le juge-commissaire le 12 février, lors d’une audience sur le sujet, selon Sud-Ouest. Avec ces rachats, ils s’engagent à reprendre l’ensemble des contrats de travail du personnel des magasins concernés. La seconde a été faite par le trio d’hommes d’affaires, Niel, Pigasse et Zouari, via leur véhicule d’investissement 3F Holding. Les trois hommes d’affaires comptent investir « avec (des) partenaires financiers » 900 millions d’euros dans le groupe Casino.